Pendant que les sorcières déposent leurs baisers de sang sur le marbre des gisants, le héros se demande de quel côté aller. Ce chemin-là plutôt qu’un autre.
L’envie l’a pris pour cible et cherche à l’emprisonner. Des yeux d’acier le guettent, mais lui, voit-il la pluie ?
Il gravit les rochers pour apercevoir des ruines glacées.
Les sorcières, chattes d’ébène, ne voudront jamais nous conter ce qu’elles savent de lui, et que nous ignorons.
Il a le charme des deux fuyants, dans les quels on se perd pour un instant, avant de retourner au port affamé de tous les départs. Mais on ne souffre pas vraiment, son souvenir hante simplement notre mémoire. A quand la prochaine tournée ? Le reverrons-nous encore sur scène ?
L’ange des ténèbres à peine arrivé, le voilà qui se prépare déjà pour un nouveau voyage.
Ses tempêtes intérieures se lisent sur son front ombrageux. Farouche Jean-Patrick, tes yeux ont ce petit quelque chose de fatal qui dérange.
Difficile à saisir, ta sincérité pourtant est indéniable. Tu évolues constamment et rien ne t’es facile. Tu as beaucoup de talent et c’est pour cela que tu es critiqué. Juste pour ça.
Pour la plupart des gens, tu es énigmatique, mais peux-tu te comprendre totalement toi-même ?
Personne n’y peut rien, c’est comme ça… Mais on a besoin de toi.
Une nuit de pleine lune, deux petits lapins blancs écrivent une lettre avant de tuer les loups.
Dans ma cheminée, le feu est long à prendre, et l’étang ue j’aperçois de ma fenêtre ressemble à un flot de larmes d’argent brillant sous la lune.
Assis sur un banc, près du café, à côté de la ligne de chemin de fer, le déserteur guette le train pour l’Asie.
Dans ma prison, les pinceaux à la main, j’attends le message d’un mendiant, bravant les vagues sur son radeau.
Je voyage sur les nuages quand j’entends les sanglots portés par le vent. Le bohème sauvage continue sa route escarpée. Il frôle les précipices et franchit des ravins. Méprisant le monde qui l’entoure, il plane et risque tout avec le sourire.
Il s’échappe toujours quand on croit le tenir, il ne fait que passer.
Secret, il garde ses déceptions et ses déprimes pour lui en « crânât » et fait hurler les loups qu’il déconcerte par sa démesure.
Devant les insultes, l’archer monte sur ses grands chevaux et vomit la France.
Les ténèbres me regardent pleurer. La tête aux feuilles d’or tourne ses branches vers d’autres cieux, et nous laisse désemparés.
Je ferme la fenêtre sur la ville maudite, les chiens sont toujours là. La sincérité ne passe pas dans leurs yeux et leurs oreilles plaqué or…
Coupable de talent (1983) by F. Godard
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