JENNY DEAN

Casse ton réveil Jenny Dean /
Prends ta place dans la machine
Vingt stations défilent en rêve /
Pendant qu'le p'tit jour se lève
Dans l'couloir qui en finit pas /
Tu t'cherches un Bouddha

Face aux vitrines de Noël /
Tu as l'air de tomber du ciel /
Tu écoutes les trains qui s'enfuient /
Comme une fille nue sous la pluie
Tu t'demandes c'que tu fais là /
Demande à Bouddha

Tu rêves... / Tu rêves...
L'attraction d'la terre /
Me r'tiendra pas
Moi j'rêve... / Moi j'rêve...
D'méchapper dans l'espace /
T'entrainer sur ma trace
Faire que le temps t'efface pas !

Trois mots qui s'terminent en "té" /
Ça m'a jamais rassuré
Range tes jouets, j'pars à la guerre /
Si tu m'donnes rien d'autre à faire
Pleure pas trop, ça chang'rait quoi ? /
J's'rai jamais Bouddha

Tu rêves... / Tu rêves...
L'attraction d'la terre /
Me r'tiendra pas
Moi j'rêve... /
D'entrer dans tes rêves
Laisse-moi t'suivre à la trace /
Emmène-moi dans l'espace
J'voudrais que l'temps m'efface pas !

INSTRUMENTAL

Moi, j'rêve... / Oui, j'rêve...
L'attraction d'la terre /
Ne m'retiendra pas
Moi j'rêve... /
D'envahir tes rêves
Emmène-moi dans l'espace /
Laisse-moi t'suivre à la trace
J'aim'rais qu'le temps s'efface / Là !

Casse ton réveil Jenny Dean /
Prends ta place dans la machine
Vingt stations défilent en rêve /
Avant qu'l'matin se lève

DEMAIN CE SERA LA FIN DU MONDE

Demain, ce s'ra la fin du monde, comme tout l'monde le sait...
Hey !... Hey ! Hey ! Hey !
Où étais-tu cachée ?
Demain, ce s'ra la fin du monde; tout va bien s'passer...
Hey ! ... Hey ! Hey ! Hey !
Quand j't'aurai trouvée
Dans la rue tous les r'gards sont tournés vers le ciel
Cent mille météorites passent en orbite
Cent mille météorites demandent un droit d'visite


Me dis pas qu'tu m'aimes / Pas la peine, pas la peine
Me dis pas qu'tu m'aimes
T'auras qu'à fermer les yeux
Si, la nuit prochaine / Dans tes veines, dans mes veines
L'av'nir se fait vieux

Hier encore, on jouait "Jour de fête" au ciné d’en bas
Hey !... Hey ! Hey ! Hey !
on tenait comme ça
Des milliards de pixels ont quitté nos écrans
L'histoire se précipite; prends pas la fuite
L'histoire se précipite; cette fois,y’aura pas d’suite

Regrette pas tes chaînes / Pas la peine, pas la peine
Regrette pas tes chaînes
On a trop fermé les yeux
Dès la nuit prochaine / Dans tes veines, dans mes veines
L'av'nir sera vieux

J'veux pas t'faire de peine / Pas la peine, pas la peine
J'veux pas t'faire de peine
T'auras qu'à fermer les yeux
Quand, la nuit prochaine / Dans tes veines, dans mes veines
L'av'nir s’ra trop vieux

MISTER GREY, MISTER BLUE

Hey, Mister Grey, désolé de v'nir te réveiller
Tes chansons c'était un peu notre histoire
Hey, Mister Grey, souviens-toi des mots qu' tu nous disais
Ils dansent encore dans l’ciel de ma mémoire

Maint'nant, tu dors sur le sol face à terre
Courbé sous mille refrains plus légers qu' l'air
Maint'nant tu t'caches à l'autre bout d'l'univers
Pendant qu' je rêve, face à mon verre...
Qu'un beau jour, tu reviennes
Qu'un beau jour, tu reviennes
Chanter pour tous les fous qui ont pas sommeil
Qui n'ont jamais sommeil

Hey, Mister Blue, désolé de v'nir sans rendez-vous
Mais notre histoire sans toi n'va plus nulle part
Hey, Mister Blue, même si c'est pas encore les douze coups
J'entends des loups qui gémissent dans l'brouillard

Tu voyages sans ticket dans l'train d'l'enfer
Tu plonges dans un tunnel noir comme la mer
Même si c'est pas c'qui f'ra tourner la terre
J'attends toujours face à mon verre...
Qu'un beau jour, tu reviennes
Qu'un beau jour, tu reviennes
Chanter pour tous les fous qui ont pas sommeil
Qui auront jamais sommeil

Regarde danser le bien, le mal
Prisonniers d'une boule de cristal
La muzak nous fait même plus mal
Mais Ça fait pleurer les chiens; pour rien...

INSTRUMENTAL

Hey... oh...; Hey oh ! Hey oh !... Hey... oh...
Hey oh ! Hey oh !... Hey... oh...; Hey oh ! Hey oh !...

Et moi j'rêve seul face à mon verre...
Qu'un beau jour, tu reviennes
Qu'un beau jour, tu reviennes
Chanter pour tous les fous qui ont pas sommeil
Qui auront jamais sommeil

PAS LA PEINE, PAS LA PEINE

On avait tout, on d'mandait rien
Nos manteaux d'rimes inutiles, trop fragiles, nous allaient bien
Dans l'fond des yeux d'la Méduse, y’avait qu'un cœur de pierre
Quand j'lis ta lettre,comme ce soir, mon mal être
Lui donne raison Oooh; oh; oh; oh....

Même sans opium, sans personne, sans souv'nirs fatigués
Pas la peine, pas la peine, plus la peine

Le rideau va tomber
Sur la prom'nade, comme deux jeunes chiens
Quand on croisait le vieux comédien pâle qui t'aimait bien
Tu m'embrassais sur la bouche pour un oui, pour un rien...
Sur la prom'nade, avant qu' l'av'nir s'évade, tout allait bien
Oooh; oh; oh; oh....

Même sans opium, sans personne, sans souv'nirs fatigués
Pas la peine, pas la peine, plus la peine

La pièce est déjà jouée

Même sans personne, sans opium, sans regrets épuisés
Pas la peine, pas la peine, plus la peine
De m’dire c’que j’ dois rêver

INSTRUMENTAL

Encore un tour de piste /
J’demande juste un dernier tour de piste, mais...
Les faux semblant d'histoire qu'on f'sait semblant d'avoir
C'est plus vraiment la saison

Pas la peine, pas la peine, plus la peine / J’ai r’trouvé la raison
Même sans personne, sans opium, sans regrets épuisés
Pas la peine, pas la peine, plus la peine
De m’dire c’que j’dois rêver

Même sans opium, sans personne, sans souv'nirs fatigués
Pas la peine, pas la peine, plus la peine
J’redeviens qui j’étais

TOUT LE MONDE REVE UN JOUR QUE LE MONDE EXPLOSE
(Mais toi, dis-moi, tu crois…)

Tout l'monde rêve un jour que l'monde explose
Tout l'monde a besoin d'y croire, un soir, quand rien n'est rose
Tout l'monde est là, quand l'horizon part en flammes
Quand une ambulance est garée sur l'autoroute
Quand un corps se balance aux branches de la déroute
Hey !... Si l'homme a l'air mauvais... C'est, peut-être parc' qu'il       l'est...
Même si Brahma l'a fait...

Mais, toi... Dis-moi... Tu crois...
Oh ! Oh ! Oh ! Qu' tout tourne... autour de toi ?
Oh ! Oh ! Oh ! Que l’monde est à toi
Oh ! Oh ! Oh ! Qu' tu peux... dicter ta loi

Oui, toi... Dis-moi... Tu crois...
Oh ! Oh ! Oh ! Qu'les hommes... ont tous les droits ?
Oh ! Oh ! Oh ! Si c'est... c'que tu crois
Oh ! Oh ! Oh ! Personne... peut rien pour toi

Sept milliards de naufragés sur Terre
Sur un radeau d'la Méduse pour étoile en poussière
Sauf le sens du vent, plus rien n'a d'importance
Pleure pas pour dieux, pour eux tout ça n'est qu'une danse
Pleure pas pour la foule, tout roule tant qu'elle a d'la chance
Hey ! Si l'homme a l'air méchant... Depuis qu'il est vivant...
Peut-être qu'il l'est vraiment...

Mais, toi... Dis-moi... Tu crois...
Oh ! Oh ! Oh ! Qu' tout tourne... autour de toi ?
Oh ! Oh ! Oh ! Que l'mon... d' est à toi
Oh ! Oh ! Oh ! Qu' tu peux... dicter ta loi

Oui, toi... Dis-moi... Tu crois...
Oh ! Oh ! Oh ! Qu' toi seul... as tous les droits ?
Oh ! Oh ! Oh ! Si... c'est c'que tu crois
Oh ! Oh ! Oh ! L' av'nir... n'est pas pour toi

INSTRUMENTAL

Mais, toi... Dis-moi... Tu crois...
Oh ! Oh ! Oh ! Qu' tout tourne... autour de toi ?
Oh ! Oh ! Oh ! Que l'mon... d' est à toi
Oh ! Oh ! Oh ! Qu' tu peux... dicter ta loi

Oui, toi... Dis-moi... Tu crois...
Oh ! Oh ! Oh ! Qu 'les hommes... ont tous les droits ?
Oh ! Oh ! Oh ! Si... c'est c'que tu crois
Oh ! Oh ! Oh ! Personne... peut rien pour toi

UN JOUR, JE SERAI VIVANT

Un jour, je serai vivant /
Je sortirai des brumes
Comme un vieux clown hésitant /
Dessiné par la lune
J'l'emmèn'rai boire quelques verres /
Boul’vard des bons à rien
Près du bord de l’univers /
Où rien n'est jamais loin


Même si j'vois les ficelles du mensonge éternel
Qui m'a fait croire en elle; quand elle dansait devant moi
Même s'il y a dix mille murs qui protègent mes blessures
Un soir, sous les comètes, elle s' allong'ra près de moi

Un jour, je serai debout /
J’aurai plus peur de rien
La vie se lass'ra des coups /
Qu’elle me donne comme aux chiens
Je s'rai plus une moitié d’homme /
Un noyé sous la grêle
Même si j'ai pris l'maximum /
Dans ma tête y'a plus qu'elle

Même s'il y'a trop d'brouillard, même si c'est un peu tard
J'aurai plus peur du vide, quand elle dans'ra devant moi
Même si j'brûle mes deux ailes dans une chute éternelle
Ses mots chass'ront ma peur, quand elle s'ra là près de moi

Quand elle s’ra là près de moi / Hum; hum; hum; hum... Etc..

Je veux la voir blêmir, je veux la voir frémir, je veux l'entendre dire
Qu'elle veut mourir sous mes doigts
Je veux la voir pâlir, je veux la voir s'offrir…

Même s'il y'a trop d'brouillard, même si c'est un peu tard
J'aurai plus peur du vide, quand elle dans'ra devant moi
Même si j'brûle mes deux ailes dans une chute éternelle
Ses mots chass'ront ma peur, quand elle s'ra là près de moi

Hum; hum; hum; hum... Etc..